Aerith est la ville des Erudits. Au tout début de la création un jeune homme de 16ans appelé Bowen trouva un Sey’al. Et pas des moindres car il s’agissait du plus puissant : celui de la création et de la destruction. Mais la jalousie et la cupidité des hommes refoulèrent le jeune homme. Il bâtit alors sur les terres sauvages une forteresse pour s’y protéger lui et sa trouvaille. Y entrer était comme signer sa propre mort. Des gardes par centaines patrouillaient chaque centimètre carré de sol. Les gardes-golems étaient animés de magie surpuissante. Les murs eux-mêmes étaient de vraies énigmes. Le château des Théories semblait imprenable. Mais en son cœur Bowen s’emplit peu à peu de folie. Cette folie venant du Sey’al l’envoyait dans une sorte de transe durant laquelle il écrivait, encore et encore, il dessinait, écrivait, griffonnait toujours. Un jour, il se rendit compte de son état voyant ses mains noires d’encre et tous les parchemins éparpillés partout. Il quitta le château laissant là la pierre divine pour s’établir dans les montagnes. On dit qu’il y vivrait encore aujourd’hui ayant trouvé le moyen de ce rendre immortel. Bien des années plus tard un fléau envahit les terres sauvages détruisant tout ce qui s’y trouvait ou presque. Seul, animé d’une puissante aura noire, il éradiqua tout sur son passage rendant en ruine le château des Théories pourtant si bien protégé. Il ne restait la qu’un tas de ruines inutile. Il s’empara alors du Sey’al qui aurait disparut aujourd’hui. Mais un jour, une jeune femme trouva dans les ruines un trésor tout aussi intéressant, des parchemins par millier. Il contenait une sagesse incroyable, expliquait le monde, son fonctionnement les sorts et la magie. Tout y était consigné. Eliwan étudia tous ces écrits et fonda une école pour l’enseigner à tous voulant s’instruire. Tous ces parchemins furent copiés et exposés dans une bibliothèque. Mais les originaux sont encore là et protégés par tout un système complexe et ultra protecteur. Pas même un millième de poils de bébé fourni ne pourrait passer cette barrière imprenable. La ville devient estudiantine : la technologie, les créations fusèrent, toujours à la recherche du mieux.
Mais d’aucun raconte que par-delà les mers une ville entière bien plus technologique et développée dépassant de loin Aerith serait cachée aux yeux des hommes.
La ville se bâtit donc. Malgré la guerre elle survit encore plus forte que jamais. Elle subira durant son histoire bien des catastrophes ravageant et tuant tout ce qui s’y trouvait mais elle se releva encore et toujours car son cœur est loin d’avoir été détruit.