Umia fête son départ à l'aventure

Précédemment... làà.

Tout était terminé. Tous mes examens. J'avais enfin en ma possession des armes, dont une puissante d'après le vendeur chez qui j'avais acheté bouclier et armure. Je n'avais plus qu'à fêter tout ça ce soir, et bien dormir cette nuit. Mais dormir où? Je ne voulais pas aller au Log Mohr, alors pourquoi ne pas louer une chambre dans une auberge? Cela me semblait être une bonne idée. C'est d'un pas un peu trainant et mou que je me dirigeais vers celle-ci. Les lumières à l'intérieur était allumée. Ouvrant la porte d'entrée, je me dirigeais vers le comptoir. Saluant une femme à l'allure forte et au visage déterminé, je me dirigeai vers une table où aucune personne n'était assise. Me laissant glisser le long du dossier de la chaise, je soufflais.

- Voilà qu'enfin je suis libre de mes mouvements. Libre d'aller où je veux, libre de faire ce que je veux.

Bien que j'ai parlé pour moi-même, je n'avais pas fait attention d'avoir parlé à haute voix. Je m'en fichais. A près tout, ce n'était pas de grande importance. Pensant à mes aventures à venir, je patientais paisiblement, dans mes pensées. Ma nouvelle arme me tracassait, je dois bien l'avouer. Qui aurait bien pu me faire don d'un tel cadeau?! Une arme si puissante, offerte à une Adonan d'aussi bas level que moi?? Peut être Zaireau avait-il raison... J'avais peut-être ma place parmi les grands. Tout ce dont j'étais sure en ce moment, c'est que j'étais chanceuse de posséder Gram et qu'être parmi les grands, pour cela il allait falloir attendre et augmenter un peu plus pour devenir plus forte. Après, je verrais...

Les portes de Gwalihar, enfin ! Abricot pénétra dans la cité du crime, en direction de l'auberge, les portes se refermant sur les contrées sauvages. Cet endroit était toujours aussi mal famé, dans chaque coin de rue sombre, on pouvait voir une paire d'yeux qui vous observait. La cité était vraiment belle, dommage qu'elle se soit attirée cette si mauvaise réputation.
Après avoir passé la place du marché et détourné l'armurerie, l'Oëna aperçut l'auberge "Sombrewall." Il se rappela instantanément sa mystérieuse rencontre avec le marin qui lui avait raconté une bien étrange histoire. Encore une mission qu'il devra finir après son aventure à Yggdrasil.
Le jeune homme poussa les lourdes portes de l'auberge et pénétra à l'intérieur, toujours sur ses gardes. Au bar, un poivrot criant les bien-faits de la médecine au concombres et sur une autre table, une partie de poker endiablée se jouait. Abricot chercha une table ou s'assoir. Elles semblaient toutes occupées par des gangs, des groupes ou d'autres personnes peu fréquentables. Il aperçut alors une jeune fille dans un coin, elle semblait légèrement timide, il se dirigea vers elle.
-Excuse-moi, je peux m'installer ici ? Je dois juste retrouver des amis et après on s'en ira.
Voyant que la jeune fille ne s'y opposait pas, il s'installa. Quelques minutes s'écoulèrent. Il aurait pu comparer ce moment au rencontre dans l’ascenseur (si les ascenseurs existaient sur Thoawin) quand deux personnes s'ignorent ou parlent du beau temps.
Son regard bifurqua sur son épée, elle émanait une force étrange et puissante. Il ne put s'empêcher de lui en parler.
-C'est une bien belle épée que tu as là. Fais attention, dans cette ville, tu risques gros avec un tel objet. Un conseil, sois discrète.
Il gratifia cette remarque d'un grand sourire. Sa phrase pouvait très bien faire croire qu'il en avait après son épée, mieux valait la rassurer d'un simple sourire. Puis il détourna son regard vers l'entrée, impatient de voir Luna franchir les portes.

J'entendis la porte grincer, et je me tournais vers celle-ci. Un
jeune homme entra. Il était blond. Détournant mon regard du sien - c'est
trop mal poli ><-, je jouais à tapoter la table du bout de mes
doigts fins. Des 'top top top top' résonnaient avec le contact de
ceux-ci sur le bois de la table. J'entendis la chaise se tirer en face
de moi. Le jeune homme blond était debout, à côté de celle-ci.

-Excuse-moi, je peux m'installer ici ? Je dois juste retrouver des amis et après on s'en ira.

Je
le regardais. Que lui répondre? Je n'allais tout de même pas dire non!
Et puis, il était vrai que tout autour, les tables étaient déjà prises.
Je le laissais prendre place. Des minutes passèrent. Elles me semblèrent
interminables! Le jeune homme cassa le silence qui s'était installé
entre nous, pour me parler de mon épée. Il l'avait donc remarquer...

-C'est
une bien belle épée que tu as là. Fais attention, dans cette ville, tu
risques gros avec un tel objet. Un conseil, sois discrète.

Il
ponctua sa phrase d'un large sourire qui fit illuminer son visage. A en
croire cette expression, il ne se comptait pas dans le sac de ses
brigands qui pourraient me voler mon épée. Et puis, si c'était le cas,
si quelqu'un essayait, il mordrait la poussière. Je ne me laisserais pas
faire, et personne n'aurait cette épée, mis à part moi. C'était un
cadeau précieux et je me devais de retrouver celui qui me l'avait
offerte, pour le remercier. C'était la moindre des choses! Le jeune
détourna son regard vers la porte brune. Remarquant que je n'avais pour
l'instant pas prononcé un seul mot, j'ouvris la bouche.

- Merci. De me mettre en garde. Mais avec cette épée placée ainsi, on ne peut que la remarquer.

Je
souriais, un petit peu. Enfin, je veux dire, pas un aussi gros sourire
que lui avait fait. M'efforçant de faire la conversation par cause
d'ennui, je me présentai à lui.

- Je m'appelle Umia. Et toi?

A sa grande surprise, la jeune fille lui répondit. Il s'y attendait à moitié, elle n'avait rien dit depuis le début. Il se tourna à nouveau vers elle pour écouter ce qu'elle avait à dire. Elle semblait courageuse, sa remarque le démontrait. Restait à savoir qu'elle était son niveau de puissance, il y avait des ennemis bien coriaces aux alentours, son épée allait faire des envieux.
Abricot s'intéressa peu à peu à cette jeune fille qui se présenta spontanément à lui. Poli, il fit de même.
-Je me nomme Abricot. Je sais, c'est un nom particulier mais mon histoire l'est aussi ; disons que l'un ne va pas sans l'autre...En tout cas, Umia est un bien joli prénom.
Il l'observa attentivement afin de préparer sa prochaine question et éviter de paraitre benêt. Elle semblait plutôt jeune, aucune cicatrice voyante sur le corps, un brin de courage. Il ne mit pas longtemps à comprendre sa situation.
-Tu viens de finir l'université, je me trompe ? Je reconnais cette épée là, c'est celle que le Prof Zaireau donne à ses élèves. De plus, je ne t'ai pas vu dans la salle de bal lors des évènements. J'en conclue donc que tu ne dois pas être sortie de l'université depuis bien longtemps. Peut-être même que tu viens d'arriver en ville. Je suppose que tu t'es inscrite à Gwalihar même si tu corresponds plus au profil d'Al'Winak...Bref.
Il s'arrêta net, inutile de faire peur à Umia avec cette analyse un peu trop poussée. Il ponctua sa dernière phrase d'un nouveau sourire. Il en profita pou regarder ses brûlures qui cicatrisaient peu à peu. Il souffrait toujours un peu mais elles semblaient s'effacer heure après heure. Il cacha rapidement ses cicatrices pour éviter d'attirer l'attention d'Umia et jeta un nouveau regard vers la porte avant de se retourner vers elle.

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Luna quitta la demeure de son oncle avec un brin de tristesse. Ce premier pas qu’elle fit était le premier de son aventure, et elle se devait d’être courageuse. D’un bref regard elle fit le tour de tout ce qu’elle possédait fouillant les poches de son manteau, sa main heurta un petit objet de métal. Lentement elle le sorti de sa poche. Une clé, une clé magnifique ornée d’un arbre fabuleux. Luna n’en cru pas ses yeux… la clé d’Yggdrasil. Sans comprendre pourquoi ni comment la première partie de sa quête était faite. Était ce un miracle ? Oui et se miracle avait un nom… Abricot. Accompagnant la clé un petit mot y était glissé.
« Pour l’arbre maison, retour a la cité sombre. A. »
Un mot plein de mystère qui illumina le visage de la jeune maman.
Direction Gwalihar.
Luna franchis la porte de l’auberge miteuse. S’il y avait un lieu pour se retrouver c’était bien celui-ci. Liam dormait paisiblement dans ses bras quand elle s’avança entre les tables. Elle avait prit soin de masquer d’un petit bandage blanc la cicatrice des dieux du petit garçon. A travers les têtes baraquées et les hurlements elle mit quelques secondes à retrouver cette tignasse blonde qu’elle appréciait temps.
Elle était heureuse de le savoir là, elle se sentait soudain bien moins seule en ce monde hostile. Il s'étonnera peut-être de la voir arriver seule. Mais visiblement c'était son destin que de faire cavalier seul. Et ça elle se le refusait complètement.
Elle le trouva en compagnie d’une jeune fille plutôt charmante malgré son petit sourire timide.

-Tu parles trop, sourit Luna à son ami.

-Je me nomme Abricot. Je sais, c'est un nom particulier mais mon histoire l'est aussi ; disons que l'un ne va pas sans l'autre...En tout cas, Umia est un bien joli prénom.

Il continuait à me regarder. On ne m'avait encore jamais complimenté sur mon nom. Gênée, je me dandinais sur ma chaise. Quelle idiote devais-je avoir l'air! Je me demandais ce qu'il pensait. Son regard scrutateur laissait cependant penser qu'il réfléchissait. Peu de temps s'écoula, puis il dit quelques nouvelles phrases, auxquelles je ne m'attendais pas vraiment.

-Tu viens
de finir l'université, je me trompe ? Je reconnais cette épée là, c'est
celle que le Prof Zaireau donne à ses élèves. De plus, je ne t'ai pas vu
dans la salle de bal lors des évènements. J'en conclue donc que tu ne
dois pas être sortie de l'université depuis bien longtemps. Peut-être
même que tu viens d'arriver en ville. Je suppose que tu t'es inscrite à
Gwalihar même si tu corresponds plus au profil d'Al'Winak...Bref.

Et pour finir, comme on mettrait un point à la fin d'une phrase, il me sourit. Il avait l'air d'être sympathique au premier regard, et ça ne m'étonnait guère s'il l'était vraiment. Puis son regard se plaça sur des blessures cicatrisant. Lui aussi se battait donc. Tout d'un coup, de nombreuses questions se bousculèrent dans mon esprit. Quelle magie utilisait-il? Quel était le somnole d'un pouvoir? Étant mon ainé de plusieurs années, il pourrait m'éclairer sur beaucoup de choses! La porte de l'auberge s'ouvrit de nouveau, alors que j'ouvrais la bouche pour parler. Je la refermais aussitôt. Une jeune femme brune était entrée. Elle tenait dans ses bras des couvertures enroulées de quelque chose. Elle fit un bref alentour des tables du regard, puis s'avança vers nous. Souriante, elle annonça à son arrivée une phrase qui me fit comprendre qu'elle était l'amie qu'attendait Abricot.

-Tu parles trop.

Affichant un sourire timide à la jeune femme, je compris alors ce qui était dans les couvertures. Un bébé! Je me demandais à quoi ça ressemblait en vrai, un bébé. J'avais honte. A 15 ans, je n'en avais jamais vu de ma vie... Juste en dessin, en livre...

Se retournant, Abricot vit Luna lui sourire. Elle était arrivée si discrètement qu'il ne s'était même pas rendu compte de sa présence. Il se leva et la serra dans ses bras tout en évitant d'écraser Liam. Il appréciait beaucoup Luna et cela lui faisait toujours chaud au cœur de la voir.
-Je ne parle pas trop, je discute avec mon amie que je vais d'ailleurs te présenter. Luna, voici Umia, jeune ex-universitaire que je viens juste de rencontrer.
Puis il se tourna vers Umia.
-Comme tu as pu le comprendre, voici Luna, l'amie que j'attendais. Il ne nous reste plus qu'à attendre une personne et nous te laisserons tranquille.
Abricot réalisa alors qu'il allait passer du temps avec Seyhial et cela ne lui faisait guère plaisir. Il était hors de question qu'il tienne la chandelle pendant tout le voyage entre Luna et l'autre psychopathe. Il regarda alors Umia. Cette jeune fille venait de sortir de l'université, la seule chose qu'on attendait à ce moment là, c'était l'aventure et si elle se trouvait à l'auberge c'est que rien ne s'était proposé à elle. L'Oëna eut alors une idée.
-Nous allons partir visiter des contrées éloignées, pour aller à Yggdrasil. Est-ce que cela te tente de venir avec nous ? Nous pourrons continuer à discuter et tu gagneras beaucoup d'expériences ! Qu'en penses-tu ? Et toi, Luna, tu n'as rien contre ?
Il se tourna vers la principale intéressée. Après tout, c'était Luna qui lui avait proposé. Il espérait vraiment qu'elle accepterait, cette Umia paraissait fort gentille et puis qui ne serait pas tenté par l'aventure ?

Luna donna un coup de coude à Abricot. Comment osait-il parlé d’Yggdrasil en ce lieu et à une personne complètement inconnue. Son sang se glaça, pourvu que personne ne l’ai entendu. Elle jeta rapidement un coup d’œil autour d’elle, tout le monde semblait bien prit pas leur petite personne.
Luna s’assied à coté d’abricot.

- Seyhial ne viendra pas.

Elle se contenta de cette unique phrase, sans expliquer le pourquoi du comment. Luna avait peur, très peur, mais la présence d’Abricot suffit à la rassurer… un peu…
Rien qu’a la pensée que Seyhial ne l’accompagnerais pas suffit à la troubler.
Elle leva les yeux vers Umia. Luna pencha légèrement la tête sur le côté. L’âme de la jeune fille rayonnais, elle devait être puissante, ou du moins cacher une certaines puissance.
Tout ce qu’elle espérait en ce moment c’est que personne ne lui pose la question de comment elle connaissait l’emplacement d’yggdrasil. Et si on la lui posait elle avait déjà son mensonge tout prêt.

- Bien, je pense que nous nous sommes déjà suffisamment attardés à cet endroit.

La route vers Aerith est longue. Vous venez ?
Elle n’était pas très rassurée d’emmener une autre personne avec elle, mais son âme lui disait déjà beaucoup. Devant l’air retissant des deux aventuriers Luna ajouta:

- Je sais que marcher de nuit n’est pas génial, mais le train part demain, et je n’ai pas les moyens d’acheter des transports magiques. Il nous faut partir tout de suite si nous voulons avoir le train.

Elle évita de dire qu’au fond de son sac dimensionnel se cachaient de précieux transports magique, mieux valait ne pas perdre leur confiance pour si peu.
Luna se dirigea vers la porte de l’auberge priant pour que ses acolytes la suivent.

Yggdrasil. Qu'était-ce? Je n'en avais encore jamais entendu parler... La dénommée Luna dot quelques phrases.

- Bien, je pense que nous nous sommes déjà suffisamment attardés à cet endroit. La route vers Aerith est longue. Vous venez ?

Nous? Me voilà donc parti dans une aventure? Ma première réelle aventure! Je
n'aurais donc aucun repos... Mais je partais, pour de vrai, dans une
aventure extra-ordinaire! Je ne tenais décemment plus en place...

- Je sais que marcher de nuit n’est pas
génial, mais le train part demain, et je n’ai pas les moyens d’acheter
des transports magiques. Il nous faut partir tout de suite si nous
voulons avoir le train.

Rafl, marcher pendant que les étoiles brillent au dessus de nos têtes n'étaient pas si terribles. Au moins, elles nous indiquaient le chemin. Enfin, ça ne me dérangeait pas du tout... Quoi que... La jeune femme accompagnée du bébé qui dormait dans ses bras se leva pour se diriger vers la sortie. Machinalement, je la suivais, sans prendre garde de si Abricot nous suivait ou non. Une aventure! ....
Le sol sous mes pieds craquaient. Les gens attablés autour riaient, parlaient, buvaient. Certains mangeaient même. Ils savaient ce qu'ils allaient faire, après. Ils savaient que leur vie était habituellement paisible. La mienne était à ce jour renversée. Je ne savais pas vers où je me dirigeais, vers quel endroit ce vent allait-il m'emmener... Tout ce que je faisais, c'était suivre une jeune femme dont je ne connaissais que le nom.

Race : Non-incarné Ame : Faible Messages : 3

Sofia porta à ses lèvres la petite tasse de carino bien chaud qu'on lui avait apporté et avala quelque gorgées du doux liquide sucré à souhait avant de reposer la tasse sur la table et d'essuyer le coin de ses lèvres avec la petite serviette en papier fournie avec sa boisson. Elle jeta alors un regard discret à la table des voyageurs à gauche de laquelle elle s'était assise et constata qu'ils s'en allaient. Tant mieux, elle aussi en avait plus qu'assez de cette auberge nauséabonde et bruyante et elle serait ravie de partir. La jeune femme sorti discrètement un petit carnet de la poche de son sac à main de cuir noir et griffonna rapidement quelques notes dessus avec avec un crayon qu'elle avait posée sur la table en s'y installant. Cela fait, elle rangea ses outils de travail dans son sac et se leva lentement pour ne pas froisser son tailleur et déposa deux galions sur sa table avant de se diriger vers la sortie de l'auberge une dizaine de minutes après que la mère de l'Elema et ses deux amis aient quitté l'auberge.

La piste d'Umia n'avait pour l'instant rien donnée, mais il y semblait tout de même y avoir quelque-chose à creuser chez cette fille. L'arbre-monde n'étant pas encore à l'ordre du jour, il était inutile de continuer dans cette voie pour l'instant et elle aurait tout le temps de revenir sur Umia après qu'elle soit revenue de sa quête. La liste de noms fournit par Stefan était encore bien remplie, et Sofia avait encore beaucoup de recherches et de filatures à effectuer avant de pouvoir enfin passer à la phase principale de l'opération Cyclone. Elle ouvrit la porte de l'auberge et s'engouffra rapidement dehors, veillant à rester assez protégée du vent pour que son chignon serré n'en souffre pas. Rester présentable était sa priorité n°2 et l'une de ses instructions.

La suite du rpg => http://www.thoawin.com/t1610-un-depart-rate-umia-abricot-luna-feat-seyhial